Une fois que le repreneur arrive dans la phase finale de sa sélection, il doit rencontrer le vendeur. Le dialogue qui s’installe entre les deux entrepreneurs, qu’il traite de l’entreprise à reprendre ou de la démarche du repreneur, ne doit pas être « hiérarchisé ». Aucun des deux entrepreneurs ne doit avoir d’emprise sur l’autre, le but étant d’établir un climat de confiance, une sorte d’intimité professionnelle dans laquelle la sincérité et la confidentialité prévalent.
Concrètement, le bon déroulement de la procédure et l’aboutissement positif des démarches officielles qui sont établies (légalement) dépendent du fait que les deux entrepreneurs interagissent à travers leur communication. C’est ainsi que chacun trouve sa place.
Les entrepreneurs doivent disposer d’un projet mûrement réfléchi, chacun avec les spécificités propres à leurs ambitions. Un projet qui fournit les données chiffrées ou non, confidentielles ou non, permettant au cédant de juger de l’impact du repreneur et à ce dernier d’établir le bulletin de santé de l’entreprise en balance.
Avant de parler du site et de ses différentes rubriques, il est intéressant d’énoncer quelques vérités sur chacune de ces trois situations : la transmission, la cession/vente et la reprise d’une entreprise et sur les principaux intéressés.
La transmission d’une entreprise
Dans une grande majorité, la transmission d’une entreprise sous-entend que le transmetteur et le repreneur évoluent dans le même cercle familial.
Alors qu’il y a quelques années en arrière, la transmission de l’entreprise familiale à l’un de ses enfants était de tradition, aujourd’hui, le transmetteur est motivé par la pérennité de son entreprise et il fait le choix de son successeur au travers de ses capacités professionnelles et de ses qualités personnelles.
C’est une des situations les plus « confortables », le transmetteur et le repreneur doivent (juste) réaliser les démarches selon les obligations légales. Pour cela, ils vont se faire aider d’un avocat ou notaire. Le notaire étant le choix pratique car c’est l’homme de loi devant lequel va se finaliser la transmission de l’entreprise à un membre de la famille, sous la forme d’une donation (ou d’une donation partagée si les repreneurs sont plusieurs).
La cession/vente d’une entreprise
Le vendeur, qui doit établir une relation de confiance avec son repreneur, n’avance pas dans son projet de vente avec la même sérénité que le transmetteur. Il a le devoir de fournir des données consolidées et il doit être conscient que les données sur l’entreprise doivent être authentiques, rigoureuses et objectives.
Une des solutions pour le cédant, est de reprendre le business plan établi lors de la création de l’entreprise et de faire apparaître l’évolution des données chiffrées au fil des années d’activité. Il doit également communiquer sur l’environnement social de son entreprise et décrire le relationnel avec les tiers de l’entreprise : clients, concurrence, fournisseurs, administrations, etc.
La reprise d’une entreprise
Le repreneur qui se lance à la recherche d’une entreprise suit les traces dessinées par son projet professionnel.
Sa motivation peut avoir plusieurs objectifs qui vont orienter son choix final. Il peut reprendre une entreprise pour augmenter son chiffre d’affaires et la revendre, pour accroître la production d’une société qu’il détient déjà en y adjoignant une activité identique ou simplement, pour devenir entrepreneur alors qu’il était salarié. Cette dernière situation étant la plus fréquente.