Faire reprendre son entreprise touchée par la crise du COVID

Alors que le monde traverse une période agitée avec la crise sanitaire du Covid-19, chaque entreprise de France est impactée par les différentes mesures de l’État. Du confinement au port du masque obligatoire, tous les secteurs accusent une baisse de chiffre d’affaires, même si certains, à l’image du tourisme, souffrent plus que d’autres. Par conséquent, nombreuses sont les entreprises en difficulté à devoir prendre des décisions économiques, comme le chômage partiel, la liquidation ou même la vente. Parmi les solutions envisageables, faire reprendre son entreprise touchée par la crise apparaît comme la meilleure alternative aux yeux de quelques entrepreneurs. 

Vous êtes concerné et envisagez sérieusement de proposer votre activité à la reprise ? Faisons le point sur les conseils incontournables en temps de crise. 

Anticiper la reprise de votre activité 

Déjà en temps normal, la reprise d’une entreprise implique un minimum de préparation, mais à cause de cette crise sanitaire sans précédent, les difficultés sont encore plus importantes. Avant d’envisager de faire reprendre votre activité, plusieurs problématiques doivent donc être passées en revue, parmi lesquelles : 

  • le développement du produit ou service fourni dans le contexte du coronavirus ; 
  • l’organisation des moyens humains et matériels face à un contexte inhabituel et à des mesures contraignantes (nettoyage, désinfection, etc.) ; 
  • la protection des salariés au travail, notamment en ce qui concerne leur santé et les risques de contamination du covid-19. 

En effet, il est impossible d’envisager une reprise de l’entreprise sans anticiper les conséquences de la crise actuelle, d’autant plus qu’elle risque de s’éterniser en attendant un traitement ou un vaccin. 

S’aider du plan de relance de l’économie en France 

Alors que les 8 et 9 septembre 2020, Auchan et DFDS ont respectivement annoncé des licenciements de salariés et un plan de restructuration, l’économie française paraît de plus en plus fragile. Pour tenter d’endiguer l’hémorragie, le gouvernement a publié plusieurs mesures, en donnant notamment des directives aux entreprises désireuses de favoriser leur relance ou de travailler sur leur reprise. 

Pour commencer, comme nous l’avons vu un peu plus haut, la santé et la protection des salariés doivent être la priorité de chaque employeur. Face à leurs responsabilités, l’État a publié un dispositif national le 31 août dernier, visant à résumer quelques règles incontournables peu importe l’entreprise et le secteur concerné. Gestion des flux, équipements de protection, dépistage du Covid, ou encore nettoyage des locaux, le gouvernement aborde toutes les mesures que doivent respecter les employeurs. De même, dans la mesure du possible, les entreprises doivent opter pour le télétravail en ce qui concerne leurs salariés. 

Autre mesure à laquelle doit se plier chaque employeur, la possibilité de proposer des solutions aux parents salariés qui doivent garder leurs enfants (fermetures d’écoles, cas contact avec une personne contaminée, etc.). Sur ce sujet, l’indemnisation dérogatoire est de retour depuis le 1er septembre 2020, alors même qu’elle avait été supprimée il y a plusieurs semaines. Derrière ce droit accordé à tout parent salarié se cache en fait la problématique du télétravail, puisque ce dispositif n’est pas des plus compatibles avec la garde de ses enfants à domicile. 

Bénéficier des aides de l’État pour faire reprendre votre entreprise 

Face aux difficultés des entreprises, le gouvernement français souhaite protéger l’emploi des salariés de tous les secteurs. À ce titre, l’État a mis sur pied un plan d’urgence de plus de 100 milliards d’euros, dévoilé le 3 septembre 2020 par le Premier ministre. Dans celui-ci, il est notamment question de prendre en charge : 

  • le chômage partiel, par exemple dans les secteurs particulièrement touchés par les mesures sanitaires (tourisme, sport, culture, etc.) ; 
  • les aides financières, par le biais de prêts garantis par l’État, du fonds de solidarité, ou même du report des cotisations sociales ; 
  • les aides à la formation, pour que les salariés en activité partielle puissent mettre ce temps à profit en développant leurs compétences. 

Si vous envisagez de faire reprendre votre entreprise touchée par la crise du Covid, vous avez probablement tout intérêt à vous tourner vers l’une de ces mesures. Dans tous les cas, gardez à l’esprit qu’aucun repreneur ne s’intéressera à votre société sans un diagnostic de sa situation, ni même sans un début de solution visant à endiguer les conséquences de la crise sanitaire. 

(Crédit photo : istock) 

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